David Fincher est un réalisateur précieux. Un véritable virtuose de l' image. Et aussi l'
un des réalisateur les moins attendus d' Hollywood. Ces films, qui se comptent sur les doigts des mains, sont tous ou presque devenus des monuments de cinéma. Mais à chaque sortie, tous furent furent boudés par le public. Certains sont "mis de coté", d' autres devenus cultes. C' est ainsi que se construit la carrière de l' un des réalisateurs les moins soutenus du cinéma américain.
Faire ses premiers armes en travaillant pour la prestigieuse ILM de son idole Georges Lucas fut un bon choix comme départ de carrière., car, spécialisé dans les effets spéciaux, David Fincher a eu le privilège de collaborer à l' équipe FX du "Retour du Jedi", d' "Indiana Jones" de Spieilberg ou encore de l' "Histoire sans fin".
Après avoir monté sa société de production, "Propaganda Films", un passage obligé pour tout réalisateur en herbe
qui se respecte, et quelques clips vidéos pour Aerosmith et les Stones, Fincher s' engage dans le troisième Opus de la série des "Aliens", à la demande de la Fox. Une chance pour ce surdoué de l' image, qui, très soigneux, réalise le volet le plus sombre et le plus "esthétique" de la trilogie. Pourtant, ni le public, ni la Fox ne salue sont travail, et beaucoup s' accorde à dire que le quatrième Alien réalisé par Jeunet "redorera" le blason du monstre le plus populaire du cinéma américain.
Premier échec professionnel, premier revers dans la carrière du jeune réalisateur qui décide, pour sa première réalisation personnelle de tourner le dos aux studios pour s' associer avec NewLineCinema, qui n' une petite société de production à l' époque.
Se7en sort en 1996, et devient un véritable succès commercial, réalisant près de 4 Millions d' entrées en France. Un chef d' œuvre devenu culte avant même sa sorti en vidéo, un rôle sur mesure pour Morgan Freeman, et la révélation de tout le talent de Kevin Spacey.
Fincher devient alors un réalisateur en vogue, et choisi Michael Douglas pour incarner l' homme d' affaire blasé de son second film intitulé "The Game". Un thriller surprenant cadencé à un rythme d' enfer, un vrai régal, qui se voit pourtant descendu par la critique et une nouvelle fois boudé par le public. Et de nouveau, un film devenu culte.
Le cinéaste retrouve alors Brad Pitt, pour sa troisième réalisation, qui est certainement la plus ambitieuse; adapté d' un roman de Chuck Palaniuk, Fight Club est une pavé, que dis-je, un rocher dans la marre de notre société moderne. Taillé sur mesure pour le duo Pitt/Norton, le film raconte l' histoire d' un jeune cadre insomniaque qui fini par suivre le destin tumultueux d' un révolté de la société de consommation nommé Tyler Durden. Un œuvre a contre-courant, qui, même si elle séduit la critique, n' obtient pas le succès commerciale méritée. Et à sa sortie, le film est déjà culte.
S' en suis une certaine traversée du désert cinématographique. Toujours injustifiée. Car même si "Panic Room" n'
est qu' un huit clos bien ficelé et habillement interprété par Jodie Foster, le film aurait largement mérité sa place d' outsider de l' été 2002.
Après une mésentente de cinq ans sur la possible réalisation de Mission Impossible III et parce que Tom Cruise n' est décidément pas un acteur facile à diriger, Fincher sort coup sur coup "Zodiac", un film un peu long sur un célèbre serial killer américain et "L' Etrange histoire de Benjamin Button" ou il retrouve Brad Pitt. Ce film plutôt intimiste qui raconte l' histoire d' un homme qui né vieux pour mourir jeune. Brillamment interprété par Brad Pitt et soutenu par la délicieuse Kate Blanchett, le film obtient (enfin) un
certain succès commercial.
Les spécialistes vous diront que Fincher n' a que faire du succès et de la popularité, et que chacun de ses films sont des chefs d' œuvres, tant par leur qualités visuelles que par leurs rythmes.
Et ils auront bien raison...
suite...
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